Le chômage est l’état d’inactivité forcée d’une personne par manque d’emploi. En France, est chômeur, le salarié qui, après un licenciement, s’inscrit à Pôle emploi et recherche activement un emploi. Il a alors droit à des indemnités de chômage. Quelles sont les démarches à mener pour les toucher ? Dans cet article, nous vous apportons plus d’éclaircissement sur le sujet.

Le chômage en France : le rôle de l’Assedic

En France, le chômeur est une personne âgée d’au moins 15 ans privée d’emploi et qui en recherche un. Sous l’impulsion du Général Charles de Gaulle en 1958, les syndicats de salariés et les organisations d’employeurs ont créé l’Assedic (Association pour l’emploi dans l’industrie et le commerce). L’Assedic a pour missions :

  • d’affilier les entreprises
  • de procéder à l’inscription des demandeurs d’emploi
  • de recouvrer les cotisations sociales et effectuer le paiement des indemnités de chômage
  • d’assurer le suivi et l’accompagnement des demandeurs d’emploi, en collaboration avec Pôle Emploi.

Le droit au chômage

Le demandeur d’emploi en territoire français bénéficie du droit au chômage en cas de licenciement, de congé mobilité, à la fin d’un CDD… Le salarié ayant quitté volontairement son emploi ne peut avoir droit à l’allocation chômage. Mais si au bout de 4 mois, ce dernier ne prétend pas aux indemnités chômage, il pourra demander un réexamen à Pôle Emploi. Ne peut toucher les allocations de chômage que le demandeur d’emploi ayant suffisamment cotisé au chômage. Il doit aussi respecter la durée d’affiliation minimum fixée à 610 heures de travail au cours des :

  • 28 mois qui précèdent la fin du contrat (demandeur d’emploi est âgé de moins de 53 ans)
  • 36 mois qui précèdent cette date (demandeur d’emploi est âgé de 53 ans ou plus).

De la durée de cette affiliation dépend la durée des indemnités chômage.

Avoir ses indemnités chômage

Pour prétendre à l’allocation de chômage, le demandeur doit être inscrit à Pôle Emploi et s’actualiser mensuellement. La plupart des démissions légitimes faites sur la base d’une lettre de démission donnent droits aux allocations. Il y a par exemple les cas de démission pour :

  • suivre un conjoint
  • suivre les parents (moins de 18 ans)
  • avoir été victime d’acte délictueux dans son entreprise
  • effectuer une mission de volontariat d’aide internationale pendant au moins 1 an…

Le demandeur peut aussi simuler le montant de son allocation chômage grâce à l’outil de simulation de Pôle Emploi.

Le calcul de l’ARE

Il est possible au demandeur d’effectuer le calcul de l’ARE (Aide au retour à l’emploi). Le montant de l’allocation est alors calculé en fonction des salaires précédents. Il est notamment égal à 40,4 % du salaire journalier de référence plus 11,92 euros (somme forfaitaire par jour). Un salarié pourrait toutefois quitter son emploi en optant pour une rupture conventionnelle. Cela offre des droits à l’allocation chômage d’un montant identique à celle accordée à la suite d’un licenciement. En cas d’arrêt de travail pour maladie, le salarié peut percevoir des indemnités journalières versées par sa CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie).